Penelope Bagieu connait bien la Corse. Elle a passé son enfance dans une maison du sud de l’île où elle a appris à nager et ne manquerait pour rien au monde le rendez-vous annuel estival dans la maison familiale près d’Ajaccio. Des tableaux de sa grand-mère représentant les paysages insulaires aux mûrs marqués au crayon pour suivre l’évolution de sa taille, tout lui rappelle une enfance heureuse et une Corse qui ne cesse de l’inspirer encore aujourd’hui « Je ne me lasserai jamais de la Corse, elle m’a toujours nourrie. J’ai eu la chance de beaucoup voyager mais il n’y a pas de plus bel endroit au monde ».
Arrivée vendredi de New York, ville où elle réside depuis quelques mois, sa première journée fut ponctuée par une rencontre avec les lycéens bastiais dans le cadre du prix du livre. L’illustratrice a su créer rapidement une connivence avec les jeunes dont elle a trouvé l’approche du métier sérieuse et pragmatique « Ils ont une approche plus réaliste du métier que celle que j’avais à leur âge. Je me posais moins de questions rationnelles, le contexte et l’époque dans lesquelles nous grandissons conditionnent ce que nous imaginons possible ou non de faire » constate Pénélope.
Grâce à des initiatives comme « BD a Bastia » les jeunes corses peuvent voir de la bande dessinée de qualité et le format unique proposé par les organisateurs de l’évènement casse la structure tables de dédicace et files d’attente. Ici, aucune distance ne sépare l’auteur et son public et cela réjouit les artistes présents « A Bastia, auteurs et public peuvent échanger autour d’un café, cela change l‘image que l’on se fait des gens de la BD, il n’y pas de « starification ». Tous les auteurs mondiaux de bandes-dessinées veulent être invités ici ».
Assise au milieu de sa salle d’exposition et entourée de son public, Pénélope Bagieu jette des coups d’oeil furtifs aux visiteurs venus flâner devant ses dessins originaux « Je me revois renverser une tasse de café sur certains, c’est un peu comme si les gens venaient visiter ma chambre et rentraient dans mon intimité ».
Et c’est bien l’intimité créée par la proximité avec les artistes qui émane de ce festival de la BD à Bastia.
Corse net infos sera présent aujourd’hui pour la clôture avec l’artiste plasticien syrien Hamid Sulaiman qui a fui son pays en 2011 et trouvé refuge en France. Il nous présentera sa bande-dessinée Freedom Hospital et nous ferons un point sur cette édition 2016 qui a, une nouvelle fois, enthousiasmée le public corse.
Arrivée vendredi de New York, ville où elle réside depuis quelques mois, sa première journée fut ponctuée par une rencontre avec les lycéens bastiais dans le cadre du prix du livre. L’illustratrice a su créer rapidement une connivence avec les jeunes dont elle a trouvé l’approche du métier sérieuse et pragmatique « Ils ont une approche plus réaliste du métier que celle que j’avais à leur âge. Je me posais moins de questions rationnelles, le contexte et l’époque dans lesquelles nous grandissons conditionnent ce que nous imaginons possible ou non de faire » constate Pénélope.
Grâce à des initiatives comme « BD a Bastia » les jeunes corses peuvent voir de la bande dessinée de qualité et le format unique proposé par les organisateurs de l’évènement casse la structure tables de dédicace et files d’attente. Ici, aucune distance ne sépare l’auteur et son public et cela réjouit les artistes présents « A Bastia, auteurs et public peuvent échanger autour d’un café, cela change l‘image que l’on se fait des gens de la BD, il n’y pas de « starification ». Tous les auteurs mondiaux de bandes-dessinées veulent être invités ici ».
Assise au milieu de sa salle d’exposition et entourée de son public, Pénélope Bagieu jette des coups d’oeil furtifs aux visiteurs venus flâner devant ses dessins originaux « Je me revois renverser une tasse de café sur certains, c’est un peu comme si les gens venaient visiter ma chambre et rentraient dans mon intimité ».
Et c’est bien l’intimité créée par la proximité avec les artistes qui émane de ce festival de la BD à Bastia.
Corse net infos sera présent aujourd’hui pour la clôture avec l’artiste plasticien syrien Hamid Sulaiman qui a fui son pays en 2011 et trouvé refuge en France. Il nous présentera sa bande-dessinée Freedom Hospital et nous ferons un point sur cette édition 2016 qui a, une nouvelle fois, enthousiasmée le public corse.
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